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LA REVUE CRYPTO - LA DISTRIBUTION DES RÉCOMPENSES DANS LE CADRE DU BTC



BILLET FLASH


LA DISTRIBUTION DES RÉCOMPENSES DANS LE CADRE DU BITCOIN (BTC)


I/ C'EST QUOI ?  


Le Bitcoin (BTC) est une cryptomonnaie décentralisée lancée en 2009 par Satoshi Nakamoto. Son objectif : créer un système financier pair-à-pair, sans intermédiaire, en réponse à la crise de 2008 et à la défiance envers les banques. Le protocole repose sur la blockchain, un registre public et immuable qui enregistre toutes les transactions.


On doit le BTC à Satoshi Nakamoto qui est le pseudonyme mystérieux du créateur du Bitcoin. En 2008, il publie le whitepaper “Bitcoin: A Peer-to-Peer Electronic Cash System”, puis lance le réseau en janvier 2009. Il mine les premiers blocs, échange avec les pionniers, puis disparaît en 2010 sans révéler son identité. Aucun État, aucune entreprise, aucun individu n’a pu prouver qui il est. Ce flou renforce l’idée d’un protocole sans chef, libre et universel. 


La distribution des récompenses dans le cadre du BTC est le mécanisme par lequel les mineurs sont rémunérés pour leur travail de validation des blocs. Ces récompenses sont essentielles pour sécuriser le réseau, inciter à la participation et garantir la stabilité du système.  


À ce jour, l'inventeur du Bitcoin est inconnu pour des raisons quelque peu évidentes: 


1. Le Bitcoin a été conçu pour fonctionner **sans chef**, sans autorité centrale. Si Satoshi devenait une figure publique, il deviendrait automatiquement un point de contrôle, voire un risque de centralisation. Son anonymat protège l’esprit du protocole.

2.  Sécurité personnelle: il détient probablement plus d’un million de BTC. Se révéler, c’est s’exposer à des pressions, des menaces, voire des tentatives de confiscation ou de chantage. En restant invisible, il évite tout ça.

3.  Poids politique: le Bitcoin remet en cause le monopole monétaire des États et des banques centrales. Se faire connaître, c’est risquer de devenir **l’ennemi public numéro un** pour certains gouvernements. Mieux vaut rester un fantôme que finir en procès ou en exil.


Source : Journal du Coin


II/ CARACTÉRISTIQUES


*/ LES DIFFÉRENTES PREUVES  


Les blockchains - bases de données partagées, où chaque bloc contient des informations validées et liées aux précédents par cryptographie. Elles garantissent transparence, sécurité et immuabilité sans autorité centrale - et utilisent des mécanismes de consensus appelés “preuves” pour valider les blocs et sécuriser le réseau. Voici les principales :


– Proof of Work (PoW) : preuve de travail. Utilisée par Bitcoin. Les mineurs doivent résoudre des calculs complexes pour valider un bloc.  

– Proof of Stake (PoS) : preuve d’enjeu. Les validateurs sont choisis selon le nombre de jetons qu’ils détiennent et mettent en jeu.  

– Delegated Proof of Stake (DPoS) : preuve d’enjeu déléguée. Les détenteurs élisent des validateurs.  

– Proof of Authority (PoA) : preuve d’autorité. Validation par des entités reconnues.  

– Proof of Space (PoSpace) : preuve d’espace disque. Exemple : Chia.  

– Proof of Burn (PoB) : preuve de destruction volontaire de jetons.  

– Proof of History (PoH) : preuve d’historique, utilisée par Solana.  

– Proof of Elapsed Time (PoET) : preuve de temps écoulé, utilisée dans Hyperledger.


Le Bitcoin repose exclusivement sur la preuve de travail (PoW). Les mineurs doivent trouver un hash valide en testant des millions de combinaisons. Le premier à réussir reçoit la récompense.  


Source : Bitstack


*/ LE MÉCANISME DE CONSTITUTION ET DE DISTRIBUTION DES RÉCOMPENSES

   

Chaque fois qu’un mineur valide un bloc, il reçoit une récompense composée de :  

– une récompense fixe en BTC (création monétaire)  

– les frais de transaction inclus dans le bloc


Cette récompense fixe diminue tous les 210 000 blocs (environ tous les 4 ans) dans un processus appelé halving. Elle est passée de 50 BTC en 2009 à 3,125 BTC en 2024.


Exemple de simulation en Python :


import hashlib  

donnees_bloc = "transactions + horodatage + hash précédent"  

prefixe_cible = "0000"  

nonce = 0


while True:  

 texte = donnees_bloc + str(nonce)  

 hash_resultat = hashlib.sha256(texte.encode()).hexdigest()  

 if hash_resultat.startswith(prefixe_cible):  

  print("Bloc validé avec nonce", nonce)  

  print("Hash :", hash_resultat)  

  break  

 nonce += 1


Ce code illustre le principe du minage : tester des valeurs de nonce jusqu’à obtenir un hash qui commence par un certain nombre de zéros.  


Source : ZoneBitcoin


*/ LE BTC HALVING  


Le halving est un événement programmé dans le protocole Bitcoin. Il réduit de moitié la récompense de bloc tous les 210 000 blocs. Ce mécanisme limite l’inflation et renforce la rareté du BTC.


Historique des récompenses :  

– 2009 : 50 BTC  

– 2012 : 25 BTC  

– 2016 : 12,5 BTC  

– 2020 : 6,25 BTC  

– 2024 : 3,125 BTC  

– 2028 (prévu) : 1,5625 BTC  


Source : Journal du Coin


*/ LES FRAIS DE TRANSACTION  


En plus de la récompense de bloc, les mineurs perçoivent les frais de transaction payés par les utilisateurs. Ces frais varient selon la congestion du réseau et la taille des transactions.


Exemple : si un bloc contient 2 BTC de frais cumulés, le mineur reçoit 3,125 BTC + 2 BTC = 5,125 BTC.  


Source : Cryptoast


*/ COMMENT LE PROCESSUS DÉTERMINE T- IL  LA DIFFICULTÉ À RÉSOUDRE ET POURQUOI LE HASH COMMENCE T- IL PAR DES ZÉROS?


Le protocole Bitcoin ajuste automatiquement la difficulté du minage pour maintenir un rythme stable de production des blocs : environ un toutes les 10 minutes.


– Tous les 2 016 blocs (≈ deux semaines), le réseau mesure le temps écoulé  

– Si les blocs ont été minés trop vite → la difficulté augmente  

– S’ils ont été minés trop lentement → la difficulté diminue


Un hash est une empreinte numérique unique générée à partir de données, grâce à une fonction mathématique. Dans Bitcoin, le hash permet d’identifier chaque bloc de manière sécurisée et infalsifiable. Il est toujours de longueur fixe, peu importe la taille des données d’origine. La difficulté est ajustée en modifiant la cible du hash. Plus cette cible est basse, plus il est difficile de trouver un hash valide. Et c’est là que les zéros entrent en jeu.


Un hash est une chaîne hexadécimale (chiffres de 0 à 9 et lettres de A à F).  

Un hash qui commence par plusieurs zéros signifie que sa valeur numérique est très basse, donc rare.  

C’est cette rareté qui rend le minage difficile et sécurisé.


Pourquoi pas d’autres chiffres ?  

– Un hash commençant par “1”, “A” ou “F” est beaucoup plus fréquent  

– Seuls les zéros permettent de visualiser facilement une cible basse  

– Le protocole compare le hash à une valeur seuil, et les zéros sont la manifestation visible de cette contrainte


Plus de zéros = plus de difficulté = plus de sécurité.


Source : Binance Academy – Bitcoin Difficulty  


*/ LA PUISSANCE DE MINAGE : COMBIEN D’ESSAIS ET OÙ SONT LES FERMES?


Pour valider un bloc Bitcoin, une machine doit effectuer des centaines de milliards d’essais en moyenne.  


Les machines spécialisées (ASICs) testent des dizaines de trillions de combinaisons par seconde, dans une course mondiale où le premier à réussir empoche la récompense.


Les fermes de minage sont installées là où l’électricité est abondante, bon marché et stable, souvent dans des zones froides pour faciliter le refroidissement :


– Texas (USA)  

– Kazakhstan  

– Sibérie (Russie)  

– Islande  

– Québec (Canada)  

– Chine (avant restrictions)  

– Venezuela (officieux)


Certaines fermes sont mobiles, installées dans des conteneurs pour suivre les opportunités énergétiques.


Exemple de ferme énergivore: la ferme Riot Platforms au Texas consomme jusqu’à 450 mégawatts, soit autant que la ville de Nice (France) en période de forte demande. Une seule ferme peut donc consommer autant qu’une grande ville française — ce qui soulève des enjeux environnementaux et géopolitiques majeurs.


*/ LES RISQUES LIÉS AU SYSTÈME DE RÉCOMPENSES DU BTC


***/ LES RISQUES TECHNIQUES


– Concentration du minage : les grandes fermes dominent le réseau, menaçant sa décentralisation  

– Consommation énergétique : la preuve de travail exige une puissance de calcul massive, avec un impact environnemental élevé  

– Volatilité des récompenses : les revenus des mineurs dépendent du prix du BTC et des frais de transaction  

– Halving et rentabilité : la baisse programmée des récompenses peut rendre le minage non rentable pour les petits acteurs  

– Attaques 51 % : si un acteur contrôle plus de la moitié de la puissance de calcul, il peut manipuler la validation des blocs  

– Obsolescence matérielle : les machines de minage deviennent rapidement dépassées  

– Risque quantique : les ordinateurs quantiques pourraient casser la cryptographie des clés publiques, permettant le vol de fonds et la falsification de signatures


Exemple : un ordinateur quantique pourrait reconstituer une clé privée à partir d’une clé publique, mettant en péril les portefeuilles exposés.  

Source : Cryptoast – Bitcoin face à l’informatique quantique


***/ LES RISQUES INSTITUTIONNELS


– Concurrence directe au système bancaire : le Bitcoin permet des transferts sans banque ni intermédiaire, ce qui remet en cause le monopole étatique sur la monnaie  

– Risque de régulation hostile : les États peuvent imposer des restrictions sur l’usage, la détention ou le minage de BTC  

– Risque de confiscation : dans certains pays, les autorités peuvent saisir les avoirs numériques ou interdire les plateformes d’échange  

– Surveillance renforcée : les gouvernements peuvent exiger la traçabilité des transactions et limiter l’anonymat  

– Pression fiscale : déclaration obligatoire des comptes étrangers, taxation des plus-values, contrôle des flux


Exemple : plusieurs pays ont déjà interdit ou fortement restreint l’usage du Bitcoin (Chine, Algérie, Maroc), invoquant des raisons de sécurité, de souveraineté monétaire ou de lutte contre le blanchiment.  

Source : Journal du Coin – Bitcoin et régulation mondiale


*/ LIENS UTILES 


*** POUR SUIVRE L'ÉVOLUTION DU BTC  


Glassnode : données on-chain, indicateurs avancés  

CoinMarketCap : prix, volume, capitalisation  

TradingView : graphiques interactifs et analyses techniques  

BTC.com : explorateur de blocs Bitcoin  

Mempool.space : visualisation en temps réel des blocs et transactions  

LookIntoBitcoin : modèles de valorisation et courbes historiques  

Binance Academy : explications pédagogiques sur le minage et les récompenses


Chaînes YouTube remarquables : 

 

Journal du Coin  

Hasheur  

Cryptoast  

Into The Cryptoverse – Benjamin Cowen  

DataDash


*** LIENS GÉNÉRAUX POUR SUIVRE LES TOUS LES CRYPTOS ET LEUR ACTUALITÉ


Pour suivre l’évolution globale du marché crypto, les tendances, les projets émergents et les analyses techniques, voici les plateformes incontournables :


NS3 : LE MUST. Plateforme francophone ultra complète, alliant actualité, analyse, formation et communauté. Indispensable pour comprendre les enjeux du Web3, du Bitcoin et des altcoins.  

CoinMarketCap : suivi des prix, volumes, capitalisations, classements et historiques de toutes les cryptos  

CoinGecko : alternative à CoinMarketCap, avec des indicateurs de communauté et de développeurs  

TradingView : graphiques interactifs, analyses techniques, indicateurs personnalisés  

Glassnode : données on-chain, métriques avancées, comportement des porteurs de BTC  

Messari : recherche fondamentale, rapports de projets, analyses macro  

LookIntoBitcoin : indicateurs de valorisation, modèles de cycles, signaux long terme  

CryptoQuant : données sur les flux d’échange, réserves, comportement des mineurs  

Binance Academy : contenu éducatif sur les cryptos, la blockchain, le minage et la sécurité


PAR BENZ PROTOCOL 

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